Les 3 à Arequipa, la ville blanche …

Pérou – 07 au 10 Juin 2017               Galerie Photos (Cliquer ici)
170608-Arequipa-Perou (58) (Copier)Arequipa est une ville à part au Pérou, les habitants se sentant d’ailleurs plus Arequipeños que Peruanos. Son histoire, son architecture coloniale, sa cuisine propre, son climat doux, ses paysages de plaine protégée par les volcans, en font une destination si agréable qu’on a tout de suite eu envie d’y rester et de prendre le temps d’en profiter.
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Nous quittons Puno pour Arequipa, la ville blanche, au superbe centre historique classé depuis l’an 2000 au Patrimoine Mondial de l’Unesco.
Pour nous y rendre, nous montons dans un bus 5 étoiles de la compagnie Cruz del Sur. Quel luxe ! Des toilettes propres sur les deux étages, un steward à dispo, un oreiller et une couverture chacun, l’enregistrement automatisé des bagages et surtout, au grand bonheur de Jonas, des écrans vidéos individuels devant chaque siège.
Tous les touristes poussent un waouh en montant dans le bus. Ca nous change de la Bolivie !
La route est superbe tout le long. Nous sommes toujours dans l’Altiplano, à 4000 mètres d’altitude, avec ses montagnes érodées, ses touffes d’herbes jaunes, ses lamas et moutons, ses forêts de pierres de fonds marins.
Jonas n’en verra rien ; il regarde « Les Trolls », puis, pour la énième fois, « Vaiana », en version espagnole cette fois-ci, après l’avoir déjà visionné en anglais et en français, il y a quelques mois …
Arrivés à Arequipa en début d’après-midi, on laisse nos parkas à l’hôtel, et partons profiter du soleil et des températures douces (environ 20 degrés) pour une petite balade dans la ville.
Alex revit : elle a enfin chaud … !

La journée se termine autour d’un très bon hamburger et d’un jus de fruit de la passion (maracuya).

Ce matin, séance d’école pour Jonas et Alex sur la terrasse ensoleillée de l’hôtel. La vue est magnifique sur les deux volcans entourant la ville : le Mont Misti (5825m) aux faux airs du Mont Fuji et le Mont Chachani (6075m).

Le programme scolaire de CM1 est quasi terminé en français ; un peu de retard en maths. Il faut que nous accélérions un tantinet pour pouvoir arrêter pendant notre séjour aux États-Unis lors de la venue de nos amis, les Cléro-Hondelatte.
En fin de matinée, nous partons pour une visite guidée de 3 heures d’Arequipa, menée par Carlos.
Un tour un peu académique qui manque d’anecdotes et de faits sur la vie actuelle. On se régale quand même, car la ville est très belle.

Ancienne cité coloniale espagnole, les principaux bâtiments sont en roche volcanique, le sillar, ce tuf clair qui a valu à celle-ci le surnom de « ville blanche ».
Ici, la vente ambulante est interdite. Il n’y a donc aucun stand sur les trottoirs. Ça change de toutes les autres villes d’Amérique du Sud. La ville est par conséquence plus calme, peut-être un peu trop, et moins polluée car le centre historique est complètement piéton. C’est donc très agréable d’arpenter les ruelles, visiter les églises et la cathédrale, déguster un verre en terrasse sur la place des armées.

170608-Arequipa-Perou (21) (Copier)
Nous discutons un certain temps avec les propriétaires français de l’hôtel. Il y a un an, ils ont lâché leurs métiers respectifs, éloignés du monde de l’hôtellerie, pour s’installer au Pérou et tout recommencer à zéro. Waouh, quelle décision !
Ne vous inquiétez pas, leur expérience ne nous a pas inspirés, surtout qu’ils ont investi dans un hôtel, certes très bien placé, mais qui a un besoin très important de rénovation.

Le lendemain, après l’école, nous partons dans le quartier Yanahuara, déjeuner dans un restaurant typique arequipeña, une picanteria. Au milieu de familles péruviennes, on commande deux « dobles », donc 8 plats, pour 12 euros. Évidemment, on ne réussit pas à finir l’ensemble de nos assiettes. On rapporte les restes à l’hôtel, et ainsi notre repas du soir est tout trouvé.

Pour digérer, nous visitons le monument phare de la ville : le couvent San Catalina. Construit par les espagnols en 1570 en tuf de lave, c’est le monument qui exprime le mieux l’architecture coloniale de la ville. Il hébergeait des filles de la haute noblesse. Leur cellule comprenait une chambre à coucher, une cuisine, un salon, une salle d’eau et même de quoi loger…une ou plusieurs servantes ou esclaves africaines !
En 1871, le pape Pie IX mit fin à ce luxe. Les bonnes sœurs passèrent en dortoir.

Le site, très coloré, est une ville dans la ville, avec ses ruelles, ses cloîtres et ses cellules.
Avec le soleil, le ciel bleu et les murs ocre-rouge, on prend grand plaisir à photographier le couvent pendant les deux heures de la visite (surtout que nous avons fait réparer le réflex et qu’il fonctionne !).

Pour notre dernière journée à Arequipa, et sur les conseils du Guide du routard, nous partons à la campagne, à 10 km de la ville, dans le village de Sabandia.

Honnêtement, nous avons été déçus. Exceptée la visite d’une hacienda avec un ancien moulin et quelques camélidés (Lamas, vigognes, alpagas, guanacos, dromadaires, chameaux ? – Les bonnes réponses gagnent un cadeau 🙂 ), ça ne vaut pas le déplacement. Tant pis, on ne gagne pas à chaque fois.
On rentre en ville pour prendre notre énième bus de nuit en direction de Cusco, la capitale du royaume des Incas, le « nombril du monde » en Quechua !

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