Bolivie – 9 au 14 Mai 2017 Galerie Photos (Cliquer ici)
Nous débutons fort pour nos premiers moments en Bolivie : 3 jours dans le Salar d’Uyuni, un vaste désert de sel situé sur les hauts plateaux du sud-ouest du pays. Un de nos rêves qui devient réalité. Nous allons rencontrer l’immensité de la nature, le sel à perte de vue, des paysages à couper le souffle. Souffle que nous aurons aussi souvent coupé en raison du froid et de l’altitude. Vous l’aurez compris, nous avons adoré vivre 3 jours uniques sur le plus grand et le plus haut Salar au monde.
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Pour aller de San Pedro de Atacama à Uyuni sans partir à 3h du matin, on doit passer par Calama, la grande ville de la région. Elle est remplie de magasins modernes, et fourmille de gens en costumes cravate, ce qui change un peu de la région, mais présente peu d’intérêt.
Si nous vous en parlons, c’est qu’elle est le siège d’une des galères de notre voyage.
Après l’achat des billets de bus pour le lendemain, quelques courses dans un grand supermarché, nous allons diner dans un restaurant péruvien non loin de notre hôtel, repas excellent au demeurant : ceviche de poisson au citron et ragout de porc terre/mer. Au moment de payer, plus de carte de crédit. Nous l’avons perdue dans l’après-midi …
Le reste de la soirée se passe entre mise en opposition et maux de ventre (pas à cause du repas) …
Heureusement, nous avons une 2ème carte, mais qui nous coûte des frais à chaque utilisation, et il existe des services comme Western Union. Merci Emmanuelle ! Ceci nous permettra de tenir jusqu’à l’arrivée de la nouvelle carte remplaçante, dans 1 mois et demi aux US. Merci Delphine et Bruno !
Le lendemain, nous prenons le bus pour Uyuni et la Bolivie. Il y a beaucoup de locaux avec nous, dans leurs vêtements de laines colorées, et emmitouflés dans une grosse couverture, le bonnet sur la tête.
On traverse le désert vers le nord, bordé de volcans formant la frontière chileno-bolivienne, puis le Salar d’Ascotan. On longe le volcan Ollague, actif, dont on aperçoit le panache de fumée qui s’échappe du bord du cratère. Puis c’est le désert Buena Aventura !
Enfin, c’est le village frontière, du nom du volcan, perdu dans la poussière du désert. Et le poste de frontière un peu plus loin, accolé à une gare ferroviaire.
On passe la douane chilienne, et, 1km plus loin, au milieu de nulle part, on change de bus.
On voit tout de suite le changement de standing. C’est pareil pour les routes, le plus souvent des pistes de terre.
2 heures plus tard, on arrive à Uyuni. On se sent dans un autre monde, transposés dans un reportage télé, avec les costumes locaux, jupes, sombreros, nattes et tissus colorés dans le dos. Et ce n’est pas pour les touristes qu’ils les portent ! Ici, depuis l’élection d’Evo Morales, les indiens sont au pouvoir, et revendiquent leur culture.
On mange dans une échoppe de viande grillée sur le trottoir. Ca sent trop bon ! C’est du lama, en côtelettes et saucisses grillées. C’est excellent, on adore !
Après une bonne nuit de repos, on lance l’opération ‘trouver une bonne agence pour les 3 jours suivants’. Il est impossible ou dangereux de réaliser ces circuits sans guide au milieu du Salar. Recherches sur internet, puis sondages en direct dans les agences. On finit par trouver dans l’après-midi l’agence bien notée, un peu plus chère que la moyenne, mais sans trop, avec quelques petits plus dans le programme, notamment un guide vraiment anglophone, et un bon feeling au contact. Cool. Quechua Connection 4wd.
Après une séance d’école, on peut passer le reste de la journée à se promener dans la ville, au milieu du marché hebdomadaire pour les locaux. Haut en habits en couleurs.
On déjeune dans les échoppes du marché couvert, comme on aime, pour moins de 7€ à nous trois.
Le lendemain matin, c’est parti pour 3 jours de 4*4 dans le Salar d’Uyuni et le sud-Lipez. Nous partageons notre voiture avec 2 australiennes adorables, Barbara et Maureen, avec qui nous allons beaucoup discuter, et le guide, nommé Gonzalo. Dans l’autre véhicule, 1 australienne, 2 anglais, et 2 suisses. Gonzalo a grandi à Miami jusqu’à ses 20 ans. Il parle donc parfaitement anglais, voire parfois un peu trop vite pour nous, le comble 😊.
On commence par un cimetière de trains. L’abandon du réseau ferré à une époque où le recyclage était impossible a abouti à ce lieu digne d’un épisode de Mad Max. Maintenant qu’ils pourraient recycler le métal, la ville préfère la manne touristique qu’il apporte. C’est vrai qu’on peut y faire des photos amusantes, malgré le monde.
Direction ensuite le Salar, à travers le désert. On crève un pneu dans les rues d’un minuscule village d’ouvriers salins, dont certaines maisons sont construites en briques de sel. Heureusement, le chauffeur est efficace et rapide. Tout est prévu. Ouf !
Le Salar est dans la continuité. On passe simplement de la couleur sable au blanc du sel. Le sol est craquelé et forme un damier hexagonal unicolore. L’immensité du lac de sel nous laisse sans voix. C’est incroyable, si beau, si pur !
Au bout de quelques kilomètres avec les 4*4, une rencontre incongrue nous attend : des vélos alignés, prêts à être montés. On poursuit notre traversée du Salar à vélo. Excellent !
Il nous faut rejoindre le point que l’on aperçoit droit devant et semble si près. C’est tout ? En réalité, c’est au bout de plusieurs kilomètres que nous arrivons. La planéité totale fausse toutes les distances.
C’est un hôtel de sel, avec un monument dédié au Dakar, et un autre aux nations.
Depuis 2009, la célèbre course automobile se déroule en Amérique du sud. Elle passe par la Bolivie et le Salar d’Uyuni depuis 2014.
Déjeuner, et séance photos amusantes, grand classique du Salar, mais immanquables !
Gonzalo est expert, et aide tout le monde.
C’est grandiose ! Nous ressentons la même impression que dans le Sahara, sauf qu’ici, il n’y a aucun relief. C’est complètement plat sur plus de 10 000 km². Seules quelques petites îles coupent l’horizon de temps en temps.
Nous prenons justement la direction de l’île Incanhuasi, l’île aux cactus.
Une surprenante colline-lune de cactus, au milieu du désert blanc sans vie.
Elle provient comme toutes les autres des éruptions des volcans des alentours. Lave plus cendres plus roches expulsées, le mélange en fusion forme en certains points aléatoires du Salar des collines assez importantes pour être conservées. Les vents alimentent en pollen, d’où la végétation sur des lieux improbables. Les images sont magnifiques.
Direction Piu-piu, en passant par la grotte du diable. Jonas reste dans le 4*4, un mal de tête débute. Entre l’altitude, la sécheresse, le froid, et la fatigue d’une journée intense, les conditions sont un peu difficiles.
Arrêt coucher de soleil au milieu du désert, avant d’atteindre notre hôtel, au milieu de … rien. Une bonne soupe chaude nous attend, et trois couvertures sur chaque lit. C’est dur dur de passer sous la douche, mais ne nous plaignons pas. Il y en a une, et elle est tiède !
Départ 7h du matin. La sortie des draps est fraiche, mais la nuit fut bonne.
On s’arrête en haut de la colline voisine pour un point de vue sur le Salar. C’est unique.
On aperçoit dans la pente quelques viscaches, de la famille des chinchillas, qui détalent dans les cailloux. Ils ont l’air tout doux !
Pause à San Juan, village de terre et de poussière, pour réparer le pneu d’hier et faire le plein d’essence. On en profite pour photographier des lamas qui paissent dans un champ de quinoa, la graine d’or (rouge) bolivienne (1er exportateur au monde).
Parenthèse animalière : le lama et la vigogne sont les cousins des hautes altitudes boliviennes et péruviennes du guanaco rencontré en Patagonie Chilienne et Argentine, et de l’alpaga. La vigogne est sauvage, et le lama domestique. Pour rappel, tous sont cousins des …. dromadaires et chameaux africains et d’Asie, et forment la famille des camélidés.
Arrêt dans un jardin de coraux fossilisés. C’est stupéfiant d’imaginer qu’il y a 35 millions d’années, au même endroit, on aurait effectué une magnifique séance de snorkeling !
On poursuit à travers le désert pour atteindre un mirador du volcan Ollague, cette fois-ci du côté Bolivien. La fumée s’échappant du cratère est moins visible de ce côté-ci de la frontière, mais la vue est tout aussi belle.
Puis nous longeons plusieurs lagunas avec flamants roses.
Nous pique-niquons au bord de l’une d’entre elle. Un excellent moment.
Jonas joue au foot avec les 2 frangins anglais. C’est chouette de le voir s’amuser sans nous avec d’autres adultes, et étrangers.
On monte de plateau en plateau. A partir de 4100m, Jonas souffre un peu des oreilles. Et puis, sur les pistes cahoteuses, ça balance !
Mais dès que nous atteignons un nouveau jardin de roches sculptées par les vents, dont l’arbre de pierre, Jonas s’amuse à escalader, et les douleurs disparaissent 😉.
En cette fin d’après-midi, les couleurs des plateaux désertiques et des montagnes alentours nous offrent des points de vue enchanteurs. On finit en apothéose avec les lumières du soleil couchant sur une dernière lagune, ses flamants roses et encore les montagnes.
Par contre, c’est également lors de ce moment magique qu’Alain fait tomber l’appareil reflex par terre en sortant du 4*4 pour la 30ème fois de la journée. La fois de trop … On espère pouvoir le faire réparer à La Paz. 😦
L’arrivée à l’hôtel est tardive, de nuit. L’établissement est basique, un dortoir dont le sol est en gravier. On est quasiment dehors en réalité, seulement isolés par un mur fin de parpaings bruts.
Après un dîner accompagné d’un vin bolivien vraiment mauvais, genre mauvaise année de mauvaise cave de Beaujolais nouveau, Alain part avec les plus courageux pour une séance de thermes extérieures. Il fait -2°C dehors, l’eau est à 38°C, nous sommes à 4300m d’altitude, éclairés par un ciel magnifique rempli d’étoiles, et de voie lactée.
Un moment insolite et privilégié, après une longue et belle journée !
Le matin de ce 3ème et dernier jour du tour, beaucoup d’entre nous sont malades. Gonzalo, Barbara et Maureen ont passé peu de temps dans leur lit cette nuit. Pour nous 3, malgré le grand froid, tout va bien. Quelle chance !
Nous partons à 7h30 pour le désert de Dali, puis les lagunas blancas et verdes. Le désert de Dali doit son nom à ses crêtes montagneuses arides et à ses vastes étendues de cailloutis au ton ocre clair, parsemées de rochers isolés, qui évoquent curieusement les paysages que le peintre Salvador Dali a fait figurer en arrière-plan d’un grand nombre de ses compositions.
On sépare ensuite le convoi pour amener Barbara et Maureen à la frontière chilienne, pendant qu’Alex et Jonas profitent à leur tour des thermes d’eau chaude sous un beau soleil cette fois.
Au revoir Chicas ! A bientôt en France, on l’espère. Nous vous accueillerons avec un immense plaisir !
Après le retour de tout le monde, nous allons vers un site de geysers, non loin de là. Les couleurs sont superbes : ocre, jaune, bleu, rouge, gris et le blanc des vapeurs qui s’échappent.
Nous traversons ensuite des mines de sel de borax, extrait des lagunes pour fabriquer les savons et détergents.
Nous déjeunons à Villa Mar, village de terre, perdu dans la vallée.
Puis c’est le retour vers Uyuni.
Le dernier arrêt est encore magnifique : la Catal valle. Une petite vallée entourée de collines formées par des coulées de lave fossilisée et érodée par les vents et les eaux. Au milieu, une ferme de lamas, un lac entouré de joncs, une prairie verdoyante. C’est magique, les images superbes. Une oasis au milieu du désert. Jonas en profite pour un moment de méditation …
Un dernier passage devant le volcan Carina, des champs de quinoa, déjà récoltés, accueillant des troupeaux de lamas, mangeant des tas de graines rouges de quinoa posés par les paysans.
Nous arrivons en fin d’après-midi.
En attendant notre bus pour Sucre à 22h, nous squattons une petite auberge dans la ville. Le temps passe entre le diner et une partie de Monopoly endiablée.
Quel endroit spectaculaire et unique que le Salar d’Uyuni ! Et que les régions de l’Altiplano sont magnifiques ! Ce sont des must des visiteurs en Amérique du Sud, et nous comprenons bien pourquoi maintenant au-delà des images que nous avions déjà vu.
Enfin, bravo à l’agence Quechua Connection pour la qualité de la prestation. Nous recommandons.
Vous devenez des vrais professionnels de la photo !!! j adore !!! bisous a vs 3 !!!
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Superbes toutes ces photos et ces étendues ! et on adore aussi les photos rigolotes !!!! Encore un pays magnifique !
bisous de nous 4
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Bonjour! C mymi waouh!!!! Moi ki suis 1 reveuse d évasion vers de nouveaux horizons.zaza a u 1 sublime idée de me faire découvrir votre derniére escapade. Je ne me lasse pa de lire,découvrir,voyager en parcourant votre récit.g l’impression de dévorer un boukin de Patrice Francheski.Peut-être que l’èventuelle pensée d’éditer votre aventure pourrait être 1 occupation à votre retour. Vous pouvez être fier d’avoir oser Vivre cette Magnifik aventure…{malgré parfoi d évènemen ou instan difficiles)Jonas tu peux réserver 1place unik dan ton coeur pour ta Maman, ton Papa.Voyez-vous la question ke je me pose: comment allez vous vivre votre kotidien dans notre société où tou le monde se plaind pour 1rien? Et faire face à la bétise humaine. Je suis consciente ke vivre plusieurs mois avec juste l’essentiel. Et etre o contact d population ki vivent avec 1minimum . Cela finalement aide a relativiser et savoir prendre le recul nécessaire pour affronter la bêtise humaine, la jalousie et l’hypocrisie. Bref! Vous allez revenir plus rîche!!! Je vous souhaite 1 Merveilleuse continuitée. Je vous Embrasse bien Amicalement. J’ose espérer kun bo jour je me trouverais en votre compagnie bien installée pour vous écouter attentivement en dégustant 1recette d’1ailleurs. Bisous
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Coucou Mimi Merci pour ton beau message. Et nous espérons bien aussi avoir l’occasion de se revoir. Bises à toi
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C’est au petit matin que je déguste encore une fois vos merveilleuses aventures. Les paysages sont splendides.
Jonas attention tu peux encore avoir besoin de tes parents, profs ou bien encore amis…impressionnante ta photo
Bisous
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